mardi 26 janvier 2010

Transformer la banalité du quotidien

« Le vivant est celui qui donne naissance, qui sort la joie de la tristesse, qui tire la vie de la mort, qui puise la lumière au coeur des ténèbres. Cela non en fermant les yeux sur les souffrances ... mais en les transformant en outil de croissance, ce qui les habille de grandeur et de beauté ». (1)

Ainsi rien n'est vraiment banal; car notre foi nous aide à tout dépasser, « à ne pas nous enfermer dans l'absurdité de la souffrance et de nos nuits ...les passages difficiles sont des moyens pour provoquer la puissance de résurrection dont nous avons hérité ».

Il n'y a donc plus de grandes ou petites choses, plus de banalités, tout est transformable et occasion de dépassement. Ce qui paraît absurde, l'est pour la raison, mais le sens se trouve au-delà, dans le Mystère. Il cache une réponse insaisissable. La mort de Jésus sur la croix nous fait entrer dans sa vie divine. Le passage se fait par notre propre mort. C'est alors que Dieu vient au devant de nous. Le temps finit, l'éternité s'ouvre. Mais je ne dois pas m'étonner d'avoir des résistances à ce grand passage vers la Vie qui ne finit pas !

(1) Y. Girard

2 Comments:

Blogger Réjeanne said...

. Laissez-moi vous dire que l'homme qui réfléchit ainsi n'a rien de banal. Vous parlez de souffrance et je sais qu'elle est là très présente pour vous mais, heureusement, grâce à votre foi, elle est source de croissance, de cheminement, d'acceptation . Le passage où vous dites " Mais je ne dois pas m'étonner d'avoir des résistances à ce grand passage vers la Vie qui ne finit pas !" me touche profondément. Vous aimez la vie et votre famille. Ce grand passage n'est pas naturel. Il fait parti du surnaturel. L'abandon totale à Dieu semble être le dernier échelon à passer pour atteindre la perfection. Et la perfection que Dieu attend de nous n'a pas les mêmes critères que les nôtres sur la terre.

Malgré cette souffrance, vous avez encore écrit aujourd'hui et je sens tous vos questionnements , cette épreuve implacable et votre fragilité et je ne suis pas en mesure de faire autre chose que de vous mettre entre les mains du Père. Je le prie pour qu'il vous donne la grâce de l'abandon totale comme au jour de votre naissance alors que vous étiez dans l'ignorance la plus complète. Ce qui compte, c'est que vous avez aimé. Vous avez fait de votre mieux: En choisissant de croire au Christ, fils de Dieu, je crois que c'est Lui qui comble les manques de quoi que ce soit dans nos vies. Du moins c'est ce que j'espère de tout mon coeur.

Vous êtes un personne qui édifiez ceux qui vous côtoient

10:41 AM  
Anonymous Coline Rubi said...

Cela fait plus de 40 ans que je cherche une preuve de l'existence de Dieu. Enfin j'ai compris la relation qu'il nous faut apprivoiser pour etre avec Dieu.C'est tout à fait récent, il est à la fois dans mon coeur et dans mon esprit pour moi c'est le reflet de l'ame!

4:33 AM  

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