mardi 2 février 2010

Grandeur de la Vie !

Comme je me sens loin de vivre ce que j'ai pu écrire précédemment dans ce blogue. Mais peu importe, ceci n'est pas une raison pour abandonner ces réflexions personnelles; elles m'aident à me tenir tendu vers l'avant. Il faut que j'accepte de ne pas savoir mieux vivre ce que j'écris.

Tout est apprentissage, patience; à travers les dédales de la vie, une aide mystérieuse nous guide. Elle ne vient pas de nous. Nous avons à la recevoir. Et cela aussi est un apprentissage. Dans cette découverte, un bonheur est déjà caché : Quelqu'un est là, proche, aimant, désireux de secourir, comme si j'étais seul à profiter de cette sollicitude. Mais, je le sais, ceci est vrai également pour chacun de mes frères et soeurs, malgré quelquefois les apparences contradictoires.

Oui, grandeur de la Vie ! Mais la vie en ce monde, belle ou éprouvante, n'est qu'un côté de la médaille. L'autre côté, encore caché et mystérieux, est la plénitude. Et c'est là qu'est sa grandeur. « Nous naissons pour mourir » dit-on. Ce qui est vrai; nous prenons vite conscience de notre finitude. Ce qui n'enlève rien à la merveille de la naissance en ce monde. Pourtant, ce mot « mourir » sonne tellement négativement à nos oreilles, qu'on aimerait qu'il n'existe pas. C'est qu'on est fait vraiment pour vivre éternellement, pour cette plénitude tant désirée. Mais le propre de la vie humaine est de s'y acheminer à travers les épreuves et les détachements.

La vie en ce monde, même à travers ses laideurs et ses inévitables souffrances, ne peut pas être absurde autrement qu'en apparence, à travers notre regard limité. La foi vient le changer, le purifier pour qu'il voie plus loin. J'aime la Vie. J'attends sa pleine manifestation. Tout est déjà là pour l'accueillir, grâce à ma naissance, à ce jour où ma mère m'a déposé en ce monde. Le Christ l'a prouvé: il a vaincu la mort et le mal. Ce mal dont notre regard a de la difficulté à se libérer. Comme dit le Père Y. Girard : il faudrait arriver à ne plus le voir ! Il a sans doute raison, et ce doit être possible, puisqu'il est déjà vaincu.

1 Comments:

Blogger Réjeanne said...

"Une aide mystérieuse nous guide." Je l'ai souvent senti mais parfois j'ai cru être seule dans la froideur de l'isolement parmi les humains mais ce n'était pas vrai. Comme je paniquais, je me suis accrochée au Christ afin de comprendre ce qui m'arrivait.J'ai appris de cette solitude, j'ai cheminé comme toi grâce à ma foi. Cette impression d'être seule, abandonnée, en plein brouillard sans filet... c'est terrible mais la lumière est revenue petit à petit. L'épreuve ou la chute nous incite à nous rapprocher de Lui et c'est là, la bénidiction. En fait, il y a de la lumière même la nuit. Et la mort, c'est probablement seulement abandonner notre carapace comme la chenille qui se transforme en papillon. Toute notre vie nous perdons des choses, d'abord notre jeunesse, nos amis d'enfance, notre innocence, un travail, un parent mais chaque fois il y a d'autres chemins qui s'ouvrent doucement. Comme toi, je crois vraiment que nous sommes faits pour l'éternité mais non pas dans l'immobilisme. Là où nous allons, il doit y avoir encore le mouvement et l'évolution.

Merci pour tes réflexions. Je suis certaine que tu n'as rien écrit en vain. Tes réflexions sont aussi prières. J'ai hâte de tout lire.

10:16 PM  

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