lundi 29 mai 2006

L'oeuf et la poule

J'écoutais Radio-Canada tôt ce matin. Une "grosse" nouvelle! Un savant chercheur, anglais je crois, vient de faire avancer la science dans l'angoissante question de l'oeuf et de la poule. L'un est l'origine de l'autre; et vice-versa. Mais au début ? Comment ça se passe ?

Je ne rapporterai pas ici sa savante réponse; Elle reste floue dans ma tête. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il restera toujours un point d'interrogation.

Alors, faut-il questionner la poule dans sa mémoire profonde ? Ou bien renoncer à la recherche ? Force est de constater que l'horizon recule au fur et à mesure qu'on s'en approche.

Nous sommes acculés à ces impasses.
Il y a pourtant une réponse, mais où est-elle ? La encore il faut faire un saut dans le Mystère où les contraires se rejoignent et s'éclairent. Intelligence et foi vont ensemble. Elles s'entraident mutuellement.

dimanche 28 mai 2006

Mon père et ma mère

"La méditation sur la hasard qui a fait rencontrer mon père et ma mère est plus salutaire encore que celle sur la mort."
Le philosophe Jean Guitton cite cette pensée de Simone Well, après avoir remarqué comment tout s'obscurcit en ce qui concerne nos origines:
"Dans quel abîme repose pour des enfants les circonstances de ce mariage de leur père et de leur mère dont ils sont issus. Et même s'ils les connaissent, comment justifieraient-elles le hasard qui a fait se rencontrer cet homme et cette femme ? Et pourtant, de ce croisement de deux voies dans la nuit, je résulte. Davantage, c'est à ce hasard de rencontre que je dois être tel, et non pas tel autre, d'avoir mon individualité pour l'éternité, ma substance personnelle, indestructible."

Mystère des origines. Continuons avec Jean Guitton, au sujet de nos origines proches, celles de nos parents:
"La distance de l'enfant, je la trouve excessive dans ces commencements de la vie où nous sommes pour nos parents des jouets de chair. C'est peu à peu que nous prenons consistance et figure: l'étrange retard se rattrape. Et vers le milieu de la vie, l'intervalle se comble..."

Il finit par ces mots:
"Malgré les dates inscrites sur les tombes, les morts nous semblent tous avoir le même âge indéfini. Ainsi se prépare la coulée de la race dans l'intemporel..."

Nous serons tous alors "hors espace-temps". C'est sans doute cela le paradis. Il n'est pas terrestre, comme on l'a déjà appelé, mais dans le monde de l'Être, dans le monde "ontologique".

samedi 27 mai 2006

Nouvelle conscience

Que nous dit K.G. Durckheim à ce sujet ?

"Celui ou celle qui a été une fois saisi par une véritable expérience de l'Être et essaie de lui correspondre se trouve sur un autre plan. Une nouvelle conscience naît en lui... Cet éveil à son être profond, vécu comme une libération du joug de tous les conditionnements et comme une nouvelle responsabilité, est l'événement qui ouvre les portes du mystère intérieur."

Si l'on veut transformer ce monde dans la mesure où il est mensonge, haine, superficialité, ne faudrait-il pas d'abord s'ouvrir à cette nouvelle conscience ?

Quel est le sens de la vie ?

Le sens de la vie ? Voici la réponse de Karlfried Graf Durckheim, et je la fais mienne:

"Il y a autant de réponses à cette question que d'êtres humains sur terre. Et pourtant une seule réponse est valable pour tous: celui ou celle qui a vraiment goûté l'Être sait, une fois pour toutes, que le sens de la vie humaine n'est rien d'autre que de devenir le témoin du divin (de la transcendance) dans l'existence"