vendredi 30 juin 2006

Acculés à s'aimer

Je disais dans le message "Amours" que j'utilisais rarement ce mot. Mais aujourd'hui, quand je regarde ce qui se passe dans le monde, spécialement au Moyen-Orient, j'ai vraiment envie d'en parler ! On s'entretue, on se venge, se revenge. C'est un cercle vicieux. Infernal ! C'est aussi l'image de nos vies personnelles quand elles sont sans amour mutuel. On s'aime, bien sûr, mais d'un amour restreint qui assure notre sécurité, une entraide et un certain bien être. On s'aime en cercles fermés, qui s'opposent les uns aux autres: Les Palestiniens aux Israeliens, les "Hell's Angels" aux "Bandidos", les partisans de ceci aux partisans de cela.

Beaucoup diront: ce n'est pas nouveau, il y a toujours eu des guerres. C'est vrai ! Est-ce que ça va durer ? Probablement oui, si on ne se transforme pas. Ce n'est pas un changement politique, ni une meilleure charte des droits de l'homme, ni l'ONU, ni même une souhaitable et meilleure répartition des biens qui va apporter une amélioration durable. Toutes ces excellentes choses sont nécessaires mais insuffisantes. Seul un changement du coeur apportera un changement des moeurs et la paix sur la terre.

Voici comment Paul VI, dialoguant avec le philosophe Jean Guitton, s'explique au sujet de la possibilité d'un amour universel:
"La raison de l'amour des autres, ce ne sont pas les attitudes des autres envers nous; car les autres peuvent être nos adversaires. Les autres peuvent être des malades, des ingrats, des êtres tombés ou vils. Nous ne pouvons pas les aimer pour eux-mêmes. Le vrai motif de l'amour des hommes, c'est qu'ils sont à la ressemblance de Dieu, qu'ils sont comme nous des créatures de Dieu, des frères d'un même Père. Sans l'amour de Dieu les hommes ne pourront jamais s'aimer. Et c'est pourquoi, en ce moment-ci il est désolant de voir que les hommes se rapprochent sans s'aimer vraiment... ".

Croyant ou pas, remplacez le mot Dieu par l'Être, l'Intelligence suprême, l'Infini, le Créateur, ou par ce que vous voudrez qui corresponde à ce qu'il est... Mieux ! Remplacez-le par l'Amour !

mercredi 28 juin 2006

L'action juste

Il faut faire les choses, disent les sages, avec désintéressement, c'est-à-dire sans se préoccuper des résultats de nos actions. Je fais quelque chose parce, après réflexion, j'estime que c'est l'ation juste qui est à faire. Serai-je critiqué ? approuvé ? Peu importe, du moment que c'est la chose que, avant de prendre ma décision, j'ai jugé bon de faire.

Vous arrive-t-il quelquefois d'avoir des doutes sur l'opportunité, ou la justesse de telle action ? Bien sûr, je peux me renseigner, consulter, échanger. Malgré cela je peux être habité par une inquétude. Ai-je bien agi ? Trop tard, puis-je me dire, c'est fait !

Non, mauvais raisonnement. Ce que j'ai jugé juste avant, reste encore juste après. Je ne dois donc pas le regretter. Pourquoi ? Parce que je ne pouvais pas faire mieux. Mon Dieu ! Si j'avais su... Non, je ne savais pas, et j'ai bien fait. Aller de l'avant, avec la lumière qu'on a. Doit-on rester des éternels indécis ? Ou ne rien faire pour ne pas faire d'erreurs ?

dimanche 25 juin 2006

Le grand-père de l'homme.

Hier, j'écoutais "Thalassa" sur TV 5. Je suis tombé sur ce programme au moment même où l'on parlait d'une découverte extraordinaire et inattendue, celle du "grand-Père de l'homme". Il s'agit du "coelacanthe". C'est un poisson de la préhistoire, qui existait, dit-on, il y a 300 millions d'années. On le croyait disparu. On ne le connaissait que par des fossiles, incrustés dans des roches. Mais, miracle, le caelacanthe resurgit vivant. Les savants le considèrent comme un cadeau inespéré de la nature. En effet, on nous dit qu'il serait le chaînon manquant dans la théorie de l'évolution . Par ses nageoires en train de devenir pattes, il représenterait les débuts de l'espèce humaine qui, dans ses origines, passerait de l'eau à la terre. Voilà notre "Grand-Père". Faisons-lui l'honneur d'avoir des majuscules !

Je comprends qu'une telle découverte suscite la passion des chercheurs. Mais je ne sais vraiment pas si l'être humain est l'heureuse fin d'une telle lignée.

Il ne peut pas y avoir de contradictions entre la science véritable et les données de la foi. Le livre de la genèse, dans la bible, nous donne en termes poètiques, des images, fort intéressantes, mais pas d'ordre scientifique.

jeudi 22 juin 2006

Saint Jean-Baptiste

Saint Jean-Baptiste. Fête du Québec ! Dans un peuple qui est en train de perdre ses racines religieuses, que vient faire le nom de Saint-Jean Baptiste ? Un reliquat du passé ? Oui, c'est ça, rien que ça ! Vitesse acquise, force de l'habitude !

Je viens de lire qu'en Russie, après tant d'années de régime athée, des foules immenses se dirigent vers la châsse de Saint-jean Baptiste où serait conservée sa main droite. Et la grande majorité de ces pélerins, ne sont pas des cheveux blancs, mais des jeunes dans la vingtaine. Ils viennent vénérer cette relique du précurseur de Jésus, le Christ.

La Saint Jean, même dépouillée de ses racines spirituelles, et malgré quelques soûleries regrettables, a quand même sa noblesse et sait faire vibrer les cordes sensibles de "l'être ensemble", en chantant et en se réjouissant, avec la participation de nos poètes et artistes. Car, dans la nature humaine est inscrite la loi naturelle qui est divine. Elle invite notre liberté à s'orienter vers le bien, le vrai, le beau. Ce que nous retrouvons dans nos élans communautaires qui nous unissent dans le sentiment d'appartenance à une même grande famille.

Randonnée

Magnifique journée que celle d'hier, mercredi 21 juin. On la voyait arriver, Céline et moi, en consultant la méteo. Il ne fallait pas la rater ! Nous avions donc planifié une journée de bicyclette, pas très loin de Québec: la "piste Dansereau" et, à la suite, "La Liseuse"; très bel itinéraire qui suit la rivière Jacques Cartier entre Pont-Rouge et Ste Marguerite de la Jacques Cartier. Ce n'est pas très long, 30 km aller-retour, mais à mon âge !


Plus beau encore cependant, mais pas dans le même ordre, c'était les gens que l'on rencontrait, ou que l'on croisait. L'échange n'était pas très long, bien sûr, le temps d'un bonjour, ou seulement d'un sourire, d'un signe de tête... Très laconique, me direz-vous, comme échange ! Mais, nous le savons, le non verbal, est quelquefois plus signifiant que la parole, plus simple et plus vrai; on ne "s'enfarge" pas dans les mots et on ne dit pas de mensonge.

Dans le fond, les gens ne sont pas "si pires" que ça ! Nous avons tous besoin de communiquer et de dire aux autres que nous les aimons, mais discrètement, indirectement.

Que cherchons-nous dans le monde, dans ce "Village global", sinon cet amour universel, coloré de toutes les nuances, qui sera la base de la croyance (pour ne pas dire la religion) principale. Le mot haine, un jour, je l'espère, n'existera plus; sinon, peut-être, pour se rappeler toutes les misères et souffrances qui sont encore là aujourd'hui.

Pas si mal,tout ce que peut apporter une ballade en vélo !

lundi 19 juin 2006

Amours

Voilà bien un mot que j'utilise rarement, tellement il est équivoque. J'ai bien failli l'écrire au singulier mais, me reprenant, c'est au pluriel que j'écris ce titre du message d'aujourd'hui. Non pas que je veuille raconter mes amours... je n'aime pas raconter ma vie ! Le pluriel pourrait se justifier par le fait que j'aime mon épouse, mon fils, mes amis, etc. Mais ce n'est pas ce genre de pluriel que je veux souligner.

Quand l'amour est véritable, je crois qu'il est un. Qu'il soit sponsal, paternel, filial, amical, c'est le même; bien qu'il s'exprime différemment. Pourquoi ? Parce que Dieu est Amour et que tout amour vrai est une participation de cet Amour unique. C'est ainsi que, dans la Tradition chrétienne, Dieu se définit: Amour.

Comment l'Amour unique se dégrade-t-il ? Lorsqu'il se coupe de sa source.Bien sûr, on le veut beau et éternel. On veut faire rimer amour avec toujours, mais on voit bien qu'avec le temps, il s'étiole et souvent disparaît. A moins qu'il ne se transforme en son contraire: la haine.

Écoutons la TV, lisons les journaux à sensation, écoutons parler les uns et les autres, le mot amour est partout. Ce même mot pour exprimer des réalités si différentes ne se justifie plus. Si on ne veut pas tomber dans le vocabulaire spécialisé (agapé. éros, etc), on est obligé de trouver des adjectifs pour les distinguer: amour passionnel, possessif, intéressé, platonique, sexuel, oblatif, etc. Pour signifier cet ensemble disparate, que la "petite vie" nous montre au quotidien, je l'écris au pluriel.

Le temps et la souffrance peuvent venir à bout de cette dégradation de l'amour et lui redonner sa beauté.

samedi 17 juin 2006

Postdétachement

Ça y est ! Ma trompette est partie. Celle dont je parlais dans un précédent message. et à laquelle tant de souvenirs étaient liés. Finalement, ce n'est pas si difficile que ça de se détacher !

Erreur ! La difficulté n'est pas dans le fait de laisser partir quelque chose. Elle est dans une attitude intérieure qui sera le début de toute une série d'autres détachements. Jusqu'où ? Eh bien ! jusqu'à ce que le détachement soit total. C'est le problème de l'oiseau attaché à une grosse chaîne ou à un fils, dont je parlais dans le message "détachement".

Mais quelle drôle de morale qui nous restreint la jouissance des choses ? N'avons-nous pas le droit d'en jouir, d'être heureux de les posséder ? Si je comprends bien, c'est pour mieux en jouir qu'il fait s'en détacher, sans une mainmise sur elles, "les posséder comme ne les possédant pas". Encore là, c'est un "à qui perd gagne" ! Perdre pour gagner.

Savant calcul ? Oui ! Et c'est sans doute ce que Saint Jean de la Croix voulait dire quand, après s'être détaché de tout, il pouvait s'écrier: "À moi le Ciel, à moi les montagnes, à moi la terre... tout est à moi !"

Comme le baigneur craintif qui trempe d'abord timidement ses orteils dans l'eau froide avant de s'y plonger, il fallait bien commencer par cette bonne vieille trompette !

vendredi 16 juin 2006

La Cible

Une cible: quelque chose à viser, un but. Quel est-il ? Pour beaucoup la cible sera réduite à nos buts terrestres. Ils sont excellents: avoir un métier, une famille, une maison, améliorer la société, etc. K.G. Durchkeim, déjà cité dans mes premiers messages, nous donnait un autre but, plus élevé encore: "devenir le témoin du divin dans l'existence". Bonne règle de comportement. Mais après ? Visons-nous autre chose après cette vie terrestre ?

Nous ne savons pas ce que nous pouvons viser dès maintenant en dehors de cette vie terrestre, pensent certains... Y a-t-il quelque chose d'autre à atteindre ? La foi chrétienne nous donne une réponse: Nous sommes destinés à participer à la vie divine. Notre désir d'infini est destiné à être comblé.

Comment ne pas citer ici le cri du coeur de Saint Augustin: "Tu nous as fait pour toi, mon Dieu, et notre coeur est inquiet tant qu'il ne repose pas en Toi !"

jeudi 15 juin 2006

Bonheur

Que de choses différentes se cachent derrière ce mot ! Que de conceptions différentes, opposées même et irréconciliables. je ne chercherai pas à les énumérer. Chacun a sa définition. Chacun le cherche où il pense pouvoir le trouver. Mais que de déceptions !

Aujourd'hui, 15 juin, dans le journal "Le Nouvelliste" de Trois-Rivières, je lis en première page: "Saint-Alexis: Capitale mondiale du bonheur". Pourquoi ? Trois moines bouddhistes tibétains viennent pour y installer un centre de retraite. Y trouvera-t-on le bonheur ? Peut-être !

Le bonheur dépend de quoi ? Y a t-il un bonheur qui ne dépende pas d'une cause matérielle ou psychologique ? Sans un "parce que"... ? Parce que j'ai de l'argent, des amis, la santé ? Parce je possède telle ou telle chose ? Y a t-il un bonheur qui ne dépende pas d'un "avoir"? Comme beaucoup, j'ai aussi ma réponse. Et je sais que si elle me rend vraiment heureux, elle est bonne !

Mais pourquoi chercher à donner une réponse ? Il y a des réponses qu'il vaut mieux trouver soi-même. Elles sont cachées au fond de chacun et de chacune. Il suffit de les chercher. Peut-être longtemps, très longtemps, avant de les trouver et de pouvoir dire: ça y est ! C'est ça ! Mais avant, il a peut-être fallu expérimenter beaucoup de fausses réponses !

Mais, chut ! ne révélons pas le secret du bonheur... il pourrait être gaspillé !

lundi 12 juin 2006

Passage obligé

Je viens de lire dans le "Le Nouvelliste" d'aujourd'hui 12 juin, un article écrit par Bryan Perro. Il l' intitule : Le début de la fin.

Encore une fois, et ce n'est peut-être pas la dernière, je vais parler de la "fin". Euphémisme, bien sûr, pour ne pas dire la mort. je ne veux effrayer personne, ni moi-même. Donc, parlons-en, car il paraît que plus on parle de l'objet de notre peur, moins il devient épouvantail !

Bryan Perro lui, aujourd'hui, et sans doute avec un brin d'humour, écrit ceci:
"Ce qui m'angoisse le plus dans ce passage obligé, est que j'entends dire sans cesse que quarante an est le début d'une nouvelle vie. Mais moi, je l'aime bien comme ça, ma vie, et je n'ai pas du tout envie d'en avoir une nouvelle..."

Oui, on peut le comprendre ! Autour de la quarantaine, on commence à prendre la pente descendante. C'est-à-dire celle qui nous rapproche chaque jour du "passage obligé", de "l'irréversible inévitable".

Cet "irréversible", comprend aussi, ou est précédé, par une kyrielle de signes qui marquent le "début du déclin". Perro cite ici des affirmations de savants:
" des scientifiques affirment que la quarantaine marque le début du déclin de notre cerveau... également important déclin de concentration qui se poursuit jusqu'à l'âge vénérable de quatre-vingts ans...".

Ceux qui, comme moi, ont dépassé depuis longtemps la quarantaine, sont maintenant bien renseignés. Que faire devant de tels verdicts ?
Réponse: ne pas regarder en arrière, du moins pas avec regret et nostalgie. Saint Paul dira "tendre de toutes nos force vers l'avant", vers le but.

vendredi 9 juin 2006

Détachement

Cette vieille trompette de mon enfance ! j'avais décidé de la donner à une oeuvre pour les jeunes instrumentistes qui débutent, mais tant de souvenirs y sont rattachés: les sacrifices de mes parents pour me l'acheter quand j'avais 12 ans; les années de travail à "trompetter"; l'harmonie de mon village où j'étais fier de jouer. Finalement, dans les circonstances où je me trouvais, elle me paraissait trop bruyante pour l'entourage. Je l'ai abandonnée pour la flûte traversière, plus discrète et si douce ! Elle la remplace avantageusement.

Mais enfin, pourquoi ai-je tant de mal à me débarrasser de ma vieille trompette, devenue inutile ? Bien qu'en bon état, elle n'a plus guère de valeur marchande. Qu'ai-je donc à perdre ?

Comme la trompette, moi aussi j'ai vieilli. Je sens le besoin de me détacher de plus en plus de tout lien, même des plus légitimes. Car le jour approche où, bon gré, mal gré, il me faudra quitter ce monde. Ce sera sans doute plus facile de faire ce passage sans lien aucun. Quoique cela, me semble-t-il, ne devrait pas être la raison profonde du détachement. St Paul recommande d'user des choses de la terre comme n'en usant pas. Et St Jean de la Croix nous fait remarquer: "si l'oiseau est attaché par une grosse chaîne ou par un menu fil, c'est pratiquement la même chose; de toute façon, il ne peut pas s'envoler...". La voilà la vraie raison: s'envoler, être libre !

!

lundi 5 juin 2006

L'irréversible inévitable

En ce monde il y a sans doute beaucoup de situations irréversibles mais, selon la sagesse avec laquelle on les vit, nombreuses sont celles que l'on pourrait éviter. Ce n'est pas le cas de la mort, elle est sans retour, inévitable.

Pourquoi la redoutons-nous ? La question peut paraître stupide. Comment ne pas avoir peur de perdre la vie ? Nous avons naturellement peur de la mort; mais il y a bien des comportements face à elle. Et pourtant, acceptée, la mort est notre grande éducatrice.

Écoutons ces paroles d'un sage (déjà cité dans mes premiers messages), K.Graf Durckheim:
"La profondeur de notre vie humaine dépend de notre relation avec la mort. Celui qui ne vit pas avec sa mort, ne vit pas du tout. Celui, au contraire, qui l'accepte passe sur un autre plan et connaît peu à peu la plénitude. La mort pour lui, devient la grande initiatrice à la Vie... Pour quelqu'un qui a bâti sa vie sur le prestige et l'avoir, la mort est une menace constante et un lamentable échec; pour celui dont la vie c'est l'Être, la mort est son dévoilement définitif."

Ces paroles peuvent nous laisser perplexes... Puissent-elles nous aider à voir la mort comme une amie, à l'accepter, la nôtre et celle des autres.

samedi 3 juin 2006

Perdre son temps !

Nous connaissons tous ce sentiment désagréable: l'impression de perdre son temps. Le temps est si court ! Pourquoi le gaspiller ? Activités futiles, ou non rentables, oisiveté, etc.

Quelqu'un a dit: "L'oisiveté est la plus belle chose du monde, quand on n'en souffre pas." Y aurait-il, en dehors du repos bien mérité, une sorte de vertu d'oisiveté, qui serait bienfaisante, "la plus belle chose du monde" ?

Perdre pour gagner, cela n'est pas étranger à la Tradition chrétienne (et à d'autres). Oui, "qui perd gagne !". On a banalisé l'expression et on en a fait un jeu. Pour la plupart d'entre-nous, cette invitation à perdre, (assez irrecevable!) se réalisera dans une vie toute simple, ordinaire, sans gloire. Et c'est souvent pour cela qu'on a le sentiment de perdre. Mais, en vieillissant, nous nous apercevons que, à travers ces pertes, une transformation intérieure s'est faite, à notre insu, au cours des années.


Je dois apprendre à perdre mon temps, mais pas de n'importe quelle façon ! Il y a une sainte oisiveté. Peut-être que le psaume 126 (127) nous en donne le secret:

"Si le Seigneur ne bâtit la maison,
les bâtiseurs travaillent en vain;
Si le Seigneur ne garde la ville,
C'est en vain que veillent les gardes.
En vain tu devances le jour,
Tu retardes le moment de ton repos,
Tu manges un pain de douleur:
Dieu comble son bien-aimé quand il dort."

Bon repos !