Deviens ce que tu es
Est-il vraiment nécessaire de vouloir "faire ce qui est bien" ? Ne serait-ce pas la moindre des choses ? Mais comment connaître, avec assez de conviction, ce qui est bien ? En fait, quand nous accomplissons une action, c'est parce qu'elle nous semble, sur le moment, ce qu'il y a de mieux à faire. Sinon, nous ferions autre chose.
À mon avis, au lieu de trop me préoccuper de vouloir faire ce qui est bien, ou "le bien", la vraie question serait plutôt: suis-je vraiment ce que je dois être, c'est-à-dire moi-même ?. "Deviens ce que tu es" dit le sage (Je ne sais plus lequel).
Oui, même si j'ignore encore, ce que je dois devenir, il y a quelqu'un, disons en terme vague, une instance supérieure, qui le sait. Car je ne suis pas la source de ma vie. Elle sait ce que je dois devenir. En étant fidèle à cette destinée, je trouve sans doute, la meilleure façon d'être utile à la société et d'y faire ce qui est bien. Je n'ai donc à imiter personne, mais à réaliser mon être essentiel, personnel, unique parmi les six milliards et demi d'habitants que nous sommes. Si chacun est lui-même, il coopère à ce qui est bien pour l'ensemble, sans même qu'il le sache vraiment. Il lutte aussi contre ce qui est mal, sans qu'il le sache davantage.
Comme les oiseaux et les fleurs, qui sont ce qu'ils sont, ni plus ni moins. Ils agissent selon leur nature et leur instinct; et ils ne ratent pas leur coup ! Il est vrai que, à la différence des oiseaux et des fleurs, j'ai une conscience et une intelligence qui me dictent ce qui est bien ou mal. Mais ce discernement entre le bien et le mal est souvent bien subjectif. Ce que les uns nomment bien, les autres l'appellent mal. Nous pouvons ainsi nous égarer.
Les végétaux et les animaux n'ont pas, eux, cette faculté de se tromper dans leur devenir. Ils agissent toujours en conformité à leur être. Le pommier ne peut donner des cerises, ni l'oiseau pondre des oeufs en dehors de la saison. Il suffit pour cela que les végétaux et les animaux aient les conditions nécessaires pour se développer (nourriture, eau, air, lumière, etc.). Tandis que moi, j'ai cette terrible possibilité de bifurquer de ma ligne et, peut-être, m'opposer à ma destinée personnelle. À moins qu'il y ait, en des secrètes profondeurs que j'ignore, des possibilités de rattrapage. J'ose l'espérer, car la réussite finale est celle d'un plan d'ensemble qui ne dépend sans doute pas des caprices de chacun.
Il est donc prudent de soumettre mon jugement à une instance plus haute et de me laisser conduire par elle. C'est plus sûr ! Cette instance peut bien prendre aussi, pour m'atteindre, des voies diverses, appropriées à ma condition humaine, comme les échanges amicaux, la lecture des événements, ou autres canaux qui m'éclairent. Ce qui fait que je peux me comporter non pas en aveugle, mais conduit par une lumière autre que la mienne seule. Ainsi, malgré mes échecs, mes détours, je peux sans doute devenir ce que je suis. Ne dit-on pas que Dieu écrit droit avec des lignes courbes ?
À mon avis, au lieu de trop me préoccuper de vouloir faire ce qui est bien, ou "le bien", la vraie question serait plutôt: suis-je vraiment ce que je dois être, c'est-à-dire moi-même ?. "Deviens ce que tu es" dit le sage (Je ne sais plus lequel).
Oui, même si j'ignore encore, ce que je dois devenir, il y a quelqu'un, disons en terme vague, une instance supérieure, qui le sait. Car je ne suis pas la source de ma vie. Elle sait ce que je dois devenir. En étant fidèle à cette destinée, je trouve sans doute, la meilleure façon d'être utile à la société et d'y faire ce qui est bien. Je n'ai donc à imiter personne, mais à réaliser mon être essentiel, personnel, unique parmi les six milliards et demi d'habitants que nous sommes. Si chacun est lui-même, il coopère à ce qui est bien pour l'ensemble, sans même qu'il le sache vraiment. Il lutte aussi contre ce qui est mal, sans qu'il le sache davantage.
Comme les oiseaux et les fleurs, qui sont ce qu'ils sont, ni plus ni moins. Ils agissent selon leur nature et leur instinct; et ils ne ratent pas leur coup ! Il est vrai que, à la différence des oiseaux et des fleurs, j'ai une conscience et une intelligence qui me dictent ce qui est bien ou mal. Mais ce discernement entre le bien et le mal est souvent bien subjectif. Ce que les uns nomment bien, les autres l'appellent mal. Nous pouvons ainsi nous égarer.
Les végétaux et les animaux n'ont pas, eux, cette faculté de se tromper dans leur devenir. Ils agissent toujours en conformité à leur être. Le pommier ne peut donner des cerises, ni l'oiseau pondre des oeufs en dehors de la saison. Il suffit pour cela que les végétaux et les animaux aient les conditions nécessaires pour se développer (nourriture, eau, air, lumière, etc.). Tandis que moi, j'ai cette terrible possibilité de bifurquer de ma ligne et, peut-être, m'opposer à ma destinée personnelle. À moins qu'il y ait, en des secrètes profondeurs que j'ignore, des possibilités de rattrapage. J'ose l'espérer, car la réussite finale est celle d'un plan d'ensemble qui ne dépend sans doute pas des caprices de chacun.
Il est donc prudent de soumettre mon jugement à une instance plus haute et de me laisser conduire par elle. C'est plus sûr ! Cette instance peut bien prendre aussi, pour m'atteindre, des voies diverses, appropriées à ma condition humaine, comme les échanges amicaux, la lecture des événements, ou autres canaux qui m'éclairent. Ce qui fait que je peux me comporter non pas en aveugle, mais conduit par une lumière autre que la mienne seule. Ainsi, malgré mes échecs, mes détours, je peux sans doute devenir ce que je suis. Ne dit-on pas que Dieu écrit droit avec des lignes courbes ?